Foire aux questions

Allumez votre feu par le haut, selon la méthode dite de “l’allumage inversé” ou “Top Down”.

Comment procéder ?

• Ouvrez toutes les arrivées d’air de l’appareil
• Disposez dans votre foyer des bûches de taille normale
• Disposez ensuite sur plusieurs niveaux du petit bois d’allumage (bûchettes de 3 – 4 cm de côté et de 15 – 20 cm de long), en alternant et croisant les morceaux
• Ajoutez au centre un allume-feu
• Laissez l’appareil monter en température
• Baissez les apports d’air 30 – 40 minutes si votre foyer était froid à l’allumage, 10 minutes si le foyer était déjà chaud

Les avantages de cette méthode ?

• Plus efficace
• Plus écologique
• Moins d’entretien

Petite vidéo explicative

Parmi les meilleurs allume-feux, on notera ces petites pelotes de laine de bois très légères imbibées de cire végétale.
Un seul allume-feu suffit (temps de combustion de 8 à 10 minutes) pour démarrer un feu.

Avant toute chose, seul un bois sec doit être utilisé.
Son taux d’humidité doit être < 15% !

A l’exception du châtaignier (éclate en brûlant), les bois durs les plus adaptés sont :

• Le charme
• Le chêne
• Le hêtre
• L’orme
• Le noyer

Réservez les bois tendres (peuplier, saule) pour le démarrage du feu car ils brûlent vite.

Les résineux sont à proscrire car ils encrassent les conduits de fumées !

A compter du 1er octobre 2023, l’entretien et le ramonage deviennent une obligation du Code de santé publique.

Le décret n°2023-641 du 20 juillet 2023 rend en effet obligatoire l’entretien annuel des foyers et appareils de chauffage ainsi que le ramonage des conduits de fumées. Tous les appareils de chauffage individuels au bois et aux granulés sont concernés.

Les opérations d’entretien et de ramonage devront être réalisées au moins une fois par an par une personne professionnelle qualifiée, qui sera également soumise à une obligation de conseils aux utilisateurs sur le bon usage de leur appareil, en vue de réduire les émissions de particules fines.

Ce professionnel qualifié délivre une attestation après chaque opération.
Cette attestation :

• Est remise pour chaque opération d’entretien ou de ramonage dans un délai de 15 jours ouvrés suivant l’achèvement de l’opération ;
• Est remise au commanditaire qui doit la conserver pendant 2 ans minimum ;
• Précise le(s) conduit(s) ramoné(s) et atteste la vacuité du conduit sur toute sa longueur ;
• Peut être exigée en cas de sinistre par l’assureur.

En cas d’incendie :
Si votre habitation est victime d’un feu de cheminée, votre assurance habitation couvrira vos frais pour les dommages provoqués sur vos biens.
En revanche, votre assureur est en droit d’exiger un certificat de ramonage conforme.
Si vous n’êtes pas en mesure de lui en fournir un et que l’incendie est bien dû à votre cheminée, la négligence vous incombe et celui-ci pourra refuser de vous indemniser ou d’en réduire considérablement le montant.

La loi prévoit que l’utilisateur de la cheminée soit chargé de son ramonage :

• Si l’utilisateur est le propriétaire du logement, il est naturellement en charge du ramonage ;
• Si l’utilisateur est le locataire du logement, il est chargé du ramonage et de ses frais, comme le prévoit le bail.

Néanmoins, le propriétaire doit vérifier l’état des conduits à chaque changement de locataire et faire procéder au ramonage en cas de besoin, aux frais du locataire précédent et aux siens.

Pour un rendement optimal, votre poêle/ insert à bois doit fonctionner à plein régime.

Il ne faut jamais fermer les arrivées d’air pour qu’il chauffe moins, car ses performances se dégradent dès qu’il fonctionne au ralenti.
Par ailleurs :

• Son rendement diminue
• Il consomme plus
• Il s’encrasse davantage, tout comme le conduit d’évacuation des fumées
• Les émissions de polluants explosent

Ainsi, les rendements indiqués sur les appareils ne valent que pour un fonctionnement à pleine puissance !

Le plus souvent, mieux vaut placer votre poêle dans une pièce centrale, en son milieu ou contre un mur, la façade avant orientée vers l’intérieur de la pièce, et cela, en tenant naturellement compte des distances de sécurité.

Les poêles/ inserts à bois peuvent difficilement chauffer tout un logement. Ils sont généralement utilisés en complément d’un chauffage principal.

Bien sûr, il est possible de les utiliser comme chauffage principal en prenant en compte plusieurs paramètres, comme :

• La distribution des pièces
• La présence d’un étage
• L’isolation thermique
• La possibilité de répartir l’air chaud
• Etc.

La règle empirique qui était généralement admise hier (1 kW pour 10 m²), n’est plus vraiment d’actualité aujourd’hui avec, entre autres, l’isolation des nouveaux logements et les caractéristiques des nouveaux appareils !

Pour déterminer la puissance théorique de votre futur appareil, il est plus intéressant de considérer la formule suivante :

P (puissance en W) = G x V x ΔT

Où :

• G (W/m3 .°C) : étant le coefficient de déperdition globale. Il s’obtient en fonction de la norme d’isolation correspondante au bâtiment
• V : étant le volume de l’habitation
• ΔT : étant la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur du logement

Coefficient de déperdition :

Carte des zones :

Ceci en tenant compte des transferts de chaleur, ponts thermiques, des grilles d’aération et de la VMC (si présente), de l’orientation de la maison (logement), du type de fenêtre, de la distribution des pièces, de la présence ou non d’un étage, etc.

Plus précis encore, le “coefficient Ubât”, utilisé dans l’établissement des bilans thermiques.

Lorsque vous installez un système de chauffage à granulés (également appelés pellets), vous êtes certain de bénéficier d’une solution de chauffage économique et renouvelable. Cependant, pour assurer un fonctionnement optimal et éviter les pannes, il est essentiel d’entretenir régulièrement votre appareil de chauffage.
En particulier, le poêle à granulés nécessite un entretien régulier pour fonctionner efficacement et en toute sécurité.

En effet, le poêle à granulés est équipé d’un brûleur et d’une vis sans fin qui alimentent la chambre de combustion en granulés de bois.
Cette combustion produit des fumées qui doivent être évacuées par un conduit de fumée. Un système de ventilation permet la circulation de l’air chaud produit par la combustion, ce qui assure une diffusion de la chaleur dans la pièce.

L’entretien du poêle à granulés doit être effectué régulièrement par un professionnel qualifié qui doit vérifier :

• L’étanchéité du conduit de fumée ;
• Le taux d’humidité des granulés ;
• La chambre de combustion ;
• L’évacuation des fumées ;
• Et toutes les autres composantes de l’appareil de chauffage.

Les granulés de bois utilisés comme combustible dans le poêle doivent être stockés dans un endroit sec et à l’abri de l’humidité.

Il est également important de vider régulièrement le cendrier pour éviter l’accumulation de résidus qui peuvent obstruer les conduits. Les fumées dégagées par la combustion doivent être évacuées par un conduit de cheminée adapté et régulièrement ramoné. Une mauvaise combustion peut entraîner une accumulation de cendres, ce qui peut réduire le rendement calorifique et causer des dysfonctionnements. Il est donc essentiel de surveiller régulièrement l’état de la chambre de combustion et du brûleur pour éviter les pertes de chaleur et les fuites de gaz. Enfin, pour assurer un fonctionnement silencieux et efficace du poêle à granulés, il est important de vérifier régulièrement l’état des ventilateurs et de la soufflerie. Un problème avec la soufflerie peut entraîner une accumulation de gaz nocifs dans la pièce, ce qui peut être dangereux pour la santé.

En somme, l’entretien régulier d’un poêle à granulés est essentiel pour garantir son bon fonctionnement et éviter les pannes ou les risques pour la santé. Il est recommandé de faire appel à un installateur agréé RGE pour toutes les opérations d’entretien et de vérification de votre système de chauffage à granulés.

Les économies d’énergie que vous réaliserez vous permettront d’amortir rapidement les coûts liés à l’entretien et à la maintenance de votre appareil de chauffage.